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Compétition vidéo
Samedi 18 mars — 14h30
Salle Boris-Vian, Maison de la Culture, 1 Rue Abbé de l'Épée, Clermont-Ferrand
20th Cinematic Nail Factory (LA 20ème USINE DE CLOUS CINÉMATOGRAPHIQUE) / Dalibor Martinis / 2021 / Croatie / 7′
Le matériel vidéo qui se compose de 99 plans, a été tourné en 1999 par l’auteur dans l’usine de Mustad (construite en 1925) à Kalovac spécialisée dans les clous pour fer à cheval. Un logiciel spécial est développé de sorte que, à chaque fois qu’il est exécuté, il génère une nouvelle séquence aléatoire de coupes. Chaque configuration de plans générée constitue un film original de l’auteur “N-ième usine à clous cinématique”. Un film pour chaque clou.
« Have You » / Bob Kohn / 2022 / France / 4’10
La vidéo est basée sur la voix de Jack Nicholson dans le film de Bob Rafaelson “The King of Marvin Gardens” (1972) : (« Avez-vous jamais ressenti que vous n’étiez pas certain d’être là où vous pensiez être ? »)
HYSTERESIS / Robert Seidel / 2022 / Allemagne / 5’05
Hysteresis tisse intimement un lien entre les projections de dessins abstraits de Robert Seidels et la vibrante chorégraphie de la performeuse queer Tsuki. Utilisant la technologie de Machine Learning (ou apprentissage automatique) pour arbitrer ces re-présentations décalées, le film détourne intentionnellement les stratégies de l’IA pour dévoiler un langage visuel frénétique, délicat et flamboyant de l’hystérie et de l’hystérésis de ce moment historique.
Once I passed / Martin Gerigk / 2022 / Allemagne – Etats-unis – Serbie / 10’40
Découvert en 1925, le manuscrit original du poème de Walt Whitman “Once I Passed Through a Populous City” parle d’une liaison avec un homme. Mais Whitman n’a pas osé publier de son vivant la version originale de son poème. Le film rend hommage au contexte autobiographique, à l’histoire profondément calme et pourtant puissante de deux amants.
MOVA OBORONY / Oleksandr ISAIENKO / 2022 / Ukraine / 12’13
Une manipulation d’images numériques montre les mouvements du corps au milieu d’un désert sans nom, accompagnés d’un battement rythmique constant. La relation entre l’image et le son forme une composition entre des mouvements qui sont indépendants les uns des autres – dans le sens où ils ne cherchent pas à s’illustrer mutuellement, mais apparaissent simultanément adjacents, donnant lieu à des impressions motrices et sensorielles.