Vendredi 17 mars – Dimanche 2 avril
Afterwards
Gary hill
2023 / États-Unis
Horaires d’ouverture :
Du mardi au samedi de 13h à 19h
Le dimanche de 14h à 18h
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Vendredi 17 mars – Dimanche 2 avril
Horaires d’ouverture :
Du mardi au samedi de 13h à 19h
Le dimanche de 14h à 18h
Pour des visites de groupes ou de scolaires, merci de contacter l’équipe de VIDEOFORMES par mail (videoformes@videoformes.com) avec en objet “Visite de groupe” ou par téléphone (+ 33(0)4 73 17 02 17) au moins 48h à l’avance. Merci de votre compréhension.
Toujours dans une idée de créer des œuvres qui mêlent langages, souvenirs et visuels entre lumière forte et obscurité totale (Midnight Crossing, 1997, The Storyteller’s Room, 1998, The Slow Torque of Bonsai, 2017), Afterwards mettra en scène considérablement plus d’objets trouvés : débris, objets accumulés, mobilier abandonné, outils, etc. Ils seront volontairement mis en place pour que se génèrent des histoires imprécises qui se superposent, produites de la même manière que les œuvres précédentes, c’est-à-dire en utilisant des impulsions ponctuelles de lumière forte déclenchées par la parole (et ce en exploitant le rythme rapide et éphémère des lumières stroboscopiques).
Une fois installé, une faible lumière s’estompe et l’espace est plongé dans le noir complet. Après quelques secondes, commence à apparaitre une image vague qu’on ne discerne qu’après quelques instants supplémentaires. Juste au moment où un spectateur peut saisir une image, une voix prononce un mot ou une phrase détachée ; puis exactement au même moment, un éclat momentané de lumière aveuglante efface l’image et produit une image rémanente de l’objet/de l’architecture, qui se déplace et parfois se multiplie lorsque les spectateurs clignent des yeux. Elle aussi s’estompe en quelques secondes, et replace le spectateur dans un espace complètement obscur et/ou avec des traces d’autres images qui emplissent l’espace. L’opération continue : des images émergent, sont lentement reconnaissables (ou pas tout à fait) et la voix/lumière « réinitialise » l’espace à intervalles variables. L’expérience maximale recourt à un procédé d’accumulation lente de bribes d’histoires, les spectateurs sont parfaitement informés des processus neurologiques et physiologiques qui s’effectuent au fil du temps.
Depuis le début des années 70, Gary Hill (né en 1951 à Santa Monica, Californie), a travaillé avec un grand nombre de supports tels que la sculpture, le son, la vidéo, le texte, l’installation et la performance. Il a produit une grande quantité de vidéos monocanal, d’installations mix-media, d’écrits et de performances.
Des expositions personnelles de son travail ont été présentées dans des musées et des institutions du monde entier : le Centre Georges Pompidou à Paris, le Musée d’Art Moderne de San Francisco, le Musée Guggenheim à New York, le Musée für Gegenwartskunst à Bale, le Musée d’Art Contemporain de Barcelone, le Kunstmuseum à Wolfsburg ; et plus récemment au Cafa Art Museum de Pékin, au Musée d’Art Architecture et Technologie (MAAT) à Lisbonne, au Musée des Beaux-Arts Pouchkine à Moscou, au WEST Den Haag à La Haye et au Suwon Ipark Art Museum en Corée.
Il a remporté de nombreux prix tels que le Golden Lion pour la Sculpture à la biennale de Venise de 1995 et le Kurt-Schwitters-Preis de 2000 du Niedersächsische Sparkassenstiftung à Hannover en Allemagne. Il a reçu une Bourse Mac Arthur en 1998, et il est parmi les rares artistes à avoir obtenu deux Bourses Guggenheim.
Site internet de l’artiste : http://garyhill.com/